| Sujet: this is life with the heartbreak it brings Mar 10 Avr - 22:31 | |
| charles fletcher - it's the changing of a season, it's a fact and it's a constant - charles landon fletcher ⠇âge, lieu de naissance déjà trente-cinq années qu'il a pointé le bout de son nez dans un hôpital en banlieu de londres, ville qui autrefois était terre de désir et de rêve, mais qui, du jour au lendemain, s'est trouvée à abritrer ses démons et ses fantômes. trente-cinq fois le tour du soleil, déjà la quarantaine qui se rapproche lentement, mais surement, qui l'effraie un peu à chaque fois qu'il se découvre un cheveu gris. ▪️ origines, nationalité charles, c'est un anglais pur et dur. le genre qui a toujours du thé prêt à être servi à des invités qui débarquent sans prévenir - quoi qu'il ne voit pas grand monde ces jours-ci - et qui ponctue ses phrases à coup de bloddy. le genre de mec qui s'emporte trop rapidement devant un match de foot. parce que le royaume-uni, c'est sa terre natale, celle qui a vu naître ses ancêtres tout comme elle les a vu mourir, et c'est sans doute cette même destinée qui l'attend. ▪️ emploi, situation financière (£££), écrivain, il a publié quelques nouvelles, a fait parti de quelques collaborations, mais rien de bien exceptionnel jusqu'ici. rien qui lui permette de mener une vie de roi. il a déposé récemment un bouquin chez un éditeur, mais il n'a pas de grandes attentes, ne s'imagine pas recevoir incessamment le titre d'auteur d'un best-seller. encore faut-il qu'on veuille le publier. sa fortune lui vient plutôt de l'assurance vie de sa femme, argent qu'il a récolté après son décès. ▪️ statut civil ils fut un temps ou ils étaient deux, mari et femme. monsieur et madame fletcher. un mariage heureux, une bonne vie, c'était sans doute trop beau pour être vrai. il a suffi d'un accident alors qu'ils étaient en route pour un rendez-vous chez le gynéco afin connaitre le sexe de leur enfant à naitre, pour que leur monde bascule. un autre chauffeur qui perd le contrôle, charles qui, derrière le volant, est incapable d'éviter la collision, essaie de le réduire, de protéger celle qu'il aime et l'enfant qu'elle porte. inutile. voilà qu'en une fraction de secondes, sa vie venait de changer à tout jamais. lui qui se faisait une joie d'être père, de voir son enfant grandir aux côtés de celle à qui il avait uni sa destiné pour l'éternité, voilà qu'il se retrouvait sans femme ni enfant, habitant une maison qui est rapidement devenue hantée par ces fantômes d'un avenir maintenant impossible, la solitude, la peine et les larmes pour remplacer les cris d'un enfant dans la nuit et les soupirs d'une nouvelle mère exténuée. ▪️ folklore familiale robert et catherine fletcher, parents aimants et toujours présents, charles ne sait pas ce qu'il aurait fait sans eux william, le second de la fratrie, le petit frère qu'on prend plaisir à embêter, mais pour qui on ferait tout. ▪️ à jersey depuis un peu moins d'un an, un désir, non un besoin de changer d'air. ▪️ traits de caractère autrefois un homme qui aimait être entouré d'amis et famille, qui riait et s'amusait de tout, qui essayait de voir le côté positif de la vie, voilà qu'il n'est plus que l'ombre de lui-même. un brin grincheux, charles n'est plus l'homme confiant d'autrefois. que ce soit dans son écriture ou sa capacité à interagir avec d'autres, il doute de ses aptitudes à socialiser et craint de s'attacher à autrui, conséquence de la perte tragique et inattendue de sa femme. il craint que le scénario ne se répète. il se dit que s'il ne s'attache à personne, il ne pourra pas être blessé. pourtant, esprit de contradiction, il a besoin, maintenant plus que jamais, de l'approbation de son entourage pour avancer - après tout un auteur ne recherche-t-il pas un minimum l'adulation et le prestige, souhaitant se retrouver parmi les auteurs de best-seller, pour se donner du courage, mais n'aime pas qu'on le prenne en pitié. il déteste même. il pourrait cracher au visage de toute personne qui le prendrait en pitié et ce, même s'il menait une vie de misère. indépendant, il est toujours très réticent à demander de l'aide. il sera pourtant le premier à offrir la sienne, parce qu'il a quand même le coeur sur la main. il n'est pas rare de le voir offrir la moitié de son sandwich à un sans-abri, de donner quelques sous - quand bien même il ne roule pas sur l'or - à quelqu'un dans le besoin. il sait ce que c'est que d'être dans une situation difficile et tout ce qu'il peut faire pour aider autrui, il le fera. et puis, malgré cette carapace sous laquelle il se cache, il reste quelqu'un de doux et d'aimant. il faut simplement un peu plus de temps, de patience et d'effort pour arriver à cette facette de sa personnalité. ▪️ groupe outsiders.
bonfire of the vanityLe souffle court, la respiration saccadée, Charles eut l’impression qu’il allait être malade dès son réveil. Les tuyaux qu’il avait dans la gorge y étaient sans doute pour quelque chose. Rapidement, ses yeux scrutèrent la chambre dans laquelle il se trouvait, chambre qui n’était définitivement pas la sienne. Pris de panique, le moniteur cardiaque installé tout près de son lit se mit à sonner de façon plus fréquente, plus alarmante tandis qu’il portait la mains à son bras pour retirer l’aiguille qui y était enfoncée. Qu’est-ce qu’il faisait ici? Il avait une vague idée de ce qu’il avait fait la journée précédente, un vague souvenir de lumières aveuglantes et d’une douleur lancinante à la tête, mais après, le néant. Soudainement, trois employés apparurent dans sa chambre comme s’ils étaient prêts au combat, alerte comme jamais. Tout va bien? Demanda la blondinette qui ne devait pas avoir plus de vingt-cinq ans. Sans doute une interne vu la stupidité de la question. Dans un tel état, comment pouvait-il bien aller? Elle s’approcha de lui sous l’œil avisé de celui qu’il estimait être son superviseur et posa une main sur son épaule. Détendez-vous, je vais vous retirez ça. Déclara la jeune femme en s’emparant du truc qui l’empêchait de respirer adéquatement. Il reposa donc sa tête sur l’oreiller, sa tête essayant de recomposer les évènements qui l’avaient menés jusqu’ici. Après le choc initial passé, son regard scruta à nouveau la chambre. Tentant d’ouvrir la bouche, de parler sans que les mots ne parviennent à sortir, il réussit tout de même à articuler le nom de Jane. C’était terriblement faible et cette simple action l’avait fait souffrir, mais il se devait de savoir l’état dans laquelle elle se trouvait. Parce que peut à peu, les souvenirs faisaient surface. Il se remémorait Jane assise à ses côtés, la main sur son ventre à peine arrondi, un sourire aux lèvres. Sa Jane, l’amour de sa vie. La mère de son enfant à naitre. Il souriait tout autant, chantant ce vieux classique des Beatles qui jouait à la radio avec une voix qui aurait sans doute fait se retourner dans sa tombe John Lennon. Little darling, I feel that ice is slowly melting Little darling, it seems like years since it's been clear Here comes the sun Here comes the sun, and I say It's all rightUn sacrilège, vraiment. Et alors qu’il s’apprêtait à s’élancer dans le refrain, les lumières aveuglantes sont apparues. Il aurait sans doute préféré oublier ces images, ne pas avoir à y penser, mais elles lui étaient revenues en mémoire si violemment qu’il avait l’impression d’avoir foncé tête première dans un mur. Soudain, c’était clair, ce qui l’avait amené ici. Ce camion qui fonçait droit sur eux, le crissement des pneus sur la chaussée alors que, dans une veine tentative, il avait essayé d’éviter l’impact. Le bras droit qui lâche le volant pour venir se placer devant le corps de Jane, son ventre. Comme si ça pouvait la protéger. Quand même, il essaie, il la tire aussi bien qu’il le peut vers lui, espérant que l’impact ne soit pas trop violent. Parce qu’il sait, ce sera elle qui subira l’impact en premier, le plus fort. Et ce petit être pas encore né, celui qui ne demande qu’à grandit, voir la lumière du soleil et faire le bonheur de ses parents. Ou est Jane? Qu’il osa finalement demander lorsqu’il voit ses parents entrer dans sa chambre. Ils ont les yeux bouffis, rouges et visiblement, ils ont pleurés. Il ne saurait même pas dire combien de temps il a été inconscient, quel jour c’était. Il s’en foutait. Tout ce qu’il voulait savoir, c’était si sa femme, l’amour de sa vie était toujours vivante. Si elle avait survécu. Il savait qu’il n’y avait pas de chance pour l’enfant. Le simple stress provoqué par les évènements lui aurait fait perdre le bébé. Ils avaient déjà lu sur le sujet, s’étaient préparés à toutes les éventualités. Ou presque. Elle… Sa mère cherchait ses mots, mais elle n’avait pas besoin d’en dire plus que Charles savait déjà qu’il était seul, que ce qu’il lui restait maintenant de Jane, c’était les vêtements dans les tiroirs, dans l’armoire qu’ils partageaient, les papiers qu’elle avait laissé trainé sur la table de la cuisine et cet alliance qu’il portait. Cet alliance qui lui brulait presque la peau maintenant. Il ferma les yeux, laissant libre cours aux larmes qui ne tardèrent pas à se frayer un chemin, à laisser des traces sur ses joues tandis que son corps était secoué de violents tremblements. Ses parents s’étaient rapprochés sans qu’il ne le remarque, leurs bras entourant maintenant le corps de leur fils. Leur étreinte était sans doute la seule chose qui l’empêchait d’éclater, de voir son cœur tapisser les murs de cette fichue chambre. Et le… Qu’il articula de peine et de misère lorsqu’il se ressaisit, lorsque le nœud qu’il avait au creux de la gorge commença à se dénouer, qu’il avait l’impression d’être au moins un peu en contrôle de ses moyens. Le bébé, le fœtus, leur enfant. Les mots peinaient à s’échapper d’entre ses lèvres, sa bouche devenant un peu plus sèche avec chaque seconde qui passait. Il n’y avait rien à faire. Lâcha son père qui était resté muet jusque-là. Et en quelques minutes seulement, son monde venait de s’effondrer. La vie qu’il avait imaginé, celle qu’il avait rêvée avec sa douce et tendre moitié s’était envolée comme un nuage de poussière, avait disparu comme si elle n’avait été qu’un mirage. Et en quelques minutes seulement, son monde venait de s’effondrer. La vie qu’il avait imaginé, celle qu’il avait rêvée avec sa douce et tendre moitié s’était envolée comme un nuage de poussière, avait disparu comme si elle n’avait été qu’un mirage. Et en quelques minutes, Londres s’était transformée en une ville hantée, le fantôme de Jane semblant apparaitre à chaque coin de rue, le narguant, refusant de le laisser vivre son deuil, de faire se refermer la plaie béante sur son cœur. Les détours étaient impossibles pour éviter les lieux qui lui rappelaient des moments de leur vie à deux. Un simple appel pour ses parents, un texto pour son frère et voilà qu'il leur annonçait qu'il quittait sa ville natale, qu'il ne pouvait plus y vivre, que c'était devenu trop difficile. C'était si impersonnel, si différent du Charles qu'ils avaient connus, qu'ils avaient vu grandir et s'épanouir, mais c'était là un aperçu de la personne qu'il était devenu, de l'ampleur des conséquences de la tragédie qui avait bouleversé sa vie. Alors, en quelques jours, une pancarte annonçant la vente de l'appartement s'était retrouvée devant l'immeuble, ses vêtements dans des sacs et valises, et le voilà qu'il se retrouvait à l'aéroport d'Heathrow, prêt à quitter cette ville maudite, ne prenant même pas la peine de jeter un dernier regard avant de prendre place à bord de l'avion. Welcome to Jersey.
spf., marie ⠇âge, lieu de résidence 24, canada ▪️ avatar kit harington. ▪️ type de personnage pré-lien de vera. ▪️ commentaires, autres écrire ici. ▪️ crédits écrire ici. Merci de remplir le code ci-dessous pour la réservation de votre avatar. N'oubliez pas que la réservation d'avatar est de 5 jours à compté du jour où vous postez votre fiche. - Code:
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<i>kit harington</i>, Charles Fletcher. (0/0)
Dernière édition par Charles Fletcher le Dim 15 Avr - 19:39, édité 12 fois |
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Vera Altmanback to december all the time.
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| C'est beaucoup trop triste tout ça. Bon jeu, hâte de rp avec toi. |
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